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Comment surmonter le syndrome de l'imposteur ?

Le syndrome de l'imposteur est un obstacle courant lorsque le succès frappe à notre porte sans que nous ayons forcément l’impression d’avoir fourni les efforts pour le mériter.

 

Les symptômes du complexe de l'imposteur méritent d’être examinés, avant que ne soit posée la question souvent très liée du perfectionnisme. Une perception décalée de nos propres compétences peut en effet se voir confrontée à une vision plus réaliste.

 

Les techniques d'autorelaxation aident, face à un tel phénomène, à apaiser notre esprit tandis que le soutien social au travail est également souvent très aidant. Choisir le bon coach professionnel pour vous aider à surpasser ce syndrome finalement assez commun vous permettra enfin d’élaborer un plan d'action efficace contre les méfaits d’un tel défaut d’appréciation de soi.


Syndrome de l'imposteur

  

Comment reconnaître les symptômes du syndrome de l'imposteur ?

Être atteint du complexe de l’imposteur, c’est être enclin à se sous-estimer, soi et ses capacités. C’est vivre avec la crainte brûlante de l’échec et se condamner soi-même à différentes formes d’auto-sabotage.

 

Les signes que l’on se sous-estime

Est-il normal de douter constamment de ses talents malgré de belles réalisations ? Une étude de Harvard Business Review parue en 2015 aborde la question du syndrome de l'imposteur, un phénomène largement répandu chez les cadres supérieurs, dont il peut freiner la progression en termes de gestion de carrière. Il est important, pour aller de l'avant, de comprendre les symptômes de ce syndrome. Le premier indicateur est une tendance marquée à la sous-estimation de soi. Autrement dit, une personne sujette au complexe de l'imposteur aura tendance à minimiser ses accomplissements et à attribuer ses succès à la chance, à des facteurs externes ou même à une erreur.

 

La détection du doute de ses compétences

Le trouble que constitue le syndrome de l'imposteur se caractérise également par un doute constant vis-à-vis de ses compétences. La personne atteinte de ce syndrome se remet continuellement en question, même lorsque ses compétences sont manifestes et reconnues par l'ensemble de ses pairs. Dans ces conditions, chaque nouvelle tâche devient un défi angoissant, nourrissant le cycle de doute et d'inquiétude.

 

La compréhension de l'angoisse permanente de l'échec

L'angoisse permanente de l'échec est un marqueur fort du syndrome de l'imposteur. La peur de ne pas être à la hauteur des attentes, de décevoir ou de voir son imposture révélée hante constamment l'esprit des personnes concernées par ce trouble. Cette crainte peut se traduire par une peur irrationnelle de l'échec, entraînant paradoxalement une paralysie face à l'action.

 

La tendance à l'auto-sabotage

Enfin, le complexe de l'imposteur pousse souvent à l'auto-sabotage. La personne peut avoir recours inconsciemment à différentes stratégies pour satisfaire cette tendance :

  • Provoquer son propre échec pour justifier ses craintes.

  • Repousser indéfiniment la réalisation d'une tâche par peur de l'échec.

  • Refuser de saisir des opportunités de peur de ne pas être à la hauteur.

  • Ne pas terminer des projets par crainte du jugement.

 

Ces manifestations ne sont pas des voies sans issue, il existe des moyens efficaces et éprouvés pour combattre le syndrome de l'imposteur et prendre un nouveau tournant vers la confiance en soi et l'épanouissement professionnel.

 

 

Comment démystifier le perfectionnisme ?

Le perfectionnisme, parfois considéré comme une qualité, peut en réalité nourrir le complexe de l'imposteur. Cette attente constante de réaliser tout à la perfection conduit régulièrement à une remise en question de ses compétences et de sa légitimité. Il s'agit donc de démystifier cette notion pour dépasser le sentiment d'imposture.

 

L'élaboration de standards démesurément élevés constitue en effet un trait caractéristique des personnes perfectionnistes. Cependant, est-il réellement nécessaire de prétendre à l'excellence dans chacune de nos activités ? Des attentes irréalistes peuvent mener à la frustration et à un épuisement émotionnel. Pour surmonter cela, le premier pas est de reconnaître ces standards comme étant non seulement inutiles, mais aussi nuisibles.

 

La gestion du temps, lorsqu’elle est efficace, joue également un rôle important pour aider à surmonter ce syndrome. Une méthode comme la technique Pomodoro, par exemple, peut aider à augmenter la productivité en se concentrant sur une tâche spécifique pour une période de temps définie, avant de prendre une pause. Cette méthode favorise la concentration et permet d'abandonner l'idée d'une perfection inatteignable.

 

Les erreurs, enfin, peuvent ne plus être considérées comme des échecs mais comme des opportunités, des occasions d'apprendre et de s'améliorer. Accepter que l'erreur est une part inhérente de la vie donne du courage pour avancer et réduit la peur d'être découvert comme un imposteur. C'est une étape importante pour enfin débarrasser son esprit du fardeau du perfectionnisme, et du doute constant de ses propres capacités qui l’accompagne. Faire preuve de clémence envers soi-même, c'est s'autoriser à être humain, avec ses forces et ses failles.

 


Pour surmonter le syndrome de l'imposteur, et s'il s'agissait dans un premier temps de prendre le temps de célébrer vos succès ?

 

Comment adopter une perception réaliste de ses compétences ?

Reconnaître ses limites de manière objective tout en apprenant à célébrer ses succès permet d’acquérir une perception plus réaliste de ses capacités propres.

 

La reconnaissance de ses limites et leur acceptation

Se pose-t-on suffisamment la question des limites propres à chaque individu ? Si chaque personne a des capacités uniques qui peuvent la distinguer, ces capacités n’en présentent pas moins des limites intrinsèques. C'est naturel, cela ne constitue pas en soi un défaut. La reconnaissance de ses limites fait figure d’étape fondamentale pour adopter une perception réaliste de ses compétences. C'est aussi un moyen efficace d'améliorer sa confiance en soi, notamment au travail.

 

Accepter et comprendre ses limites n'est pas une faiblesse, bien au contraire, c'est une force car cela permet de se concentrer sur ce que l'on peut accomplir avec certitude, de manière efficace et professionnelle.

 

La valorisation des succès et des compétences

Il est tout aussi essentiel de célébrer ses succès, aussi petits soient-ils, et de valoriser ses compétences. Il n'est pas question d'arrogance ou d'auto-promotion excessive, il s'agit simplement d'apprécier à sa juste valeur chacun de nos accomplissements et de savoir en tirer une estime de soi renforcée.

 

Ainsi, plutôt que de se concentrer uniquement sur ce qu'on ne peut pas faire, il est nécessaire de prendre conscience de ce qu'on a réellement réussi à accomplir. Cela aide à défaire le piège du syndrome de l'imposteur et à se sentir plus équilibré et épanoui dans son environnement professionnel.

 

 

Pourquoi utiliser des techniques de relaxation contre le syndrome de l’imposteur ?

Apprendre à se relaxer, cela permet de prendre du recul face à ce qui parfois peut prendre pour nous une tournure quasi dramatique.

 

Pratiquer la méditation pour une gestion efficace du stress

La pratique de la méditation peut s'inscrire pleinement dans la volonté de surmonter le syndrome de l'imposteur. Cet exercice ancestral a fait ses preuves pour calmer l'esprit et gérer le stress. Il permet de se concentrer sur le moment présent, d'accepter ses sentiments sans jugement et de se débarrasser des pensées négatives qui alimentent le doute de soi. De plus, en réduisant le stress, la méditation aide à renforcer la confiance en soi, un pilier essentiel pour vaincre le syndrome de l'imposteur. S'adonner à la méditation, c'est s'entraîner à être présent, attentif et ouvert aux expériences, autant de compétences indispensables pour sortir de sa zone de confort et se surpasser.

 

Se tourner vers le sport pour favoriser le dépassement de soi

La pratique régulière d'une activité physique peut jouer un rôle essentiel pour acquérir une certaine capacité à surmonter le syndrome de l'imposteur. Le sport, par son effet bénéfique sur le corps et l'esprit, contribue à la création d’un environnement propice à la réalisation de soi. Il aide à prendre conscience du potentiel de son propre corps et à développer un sentiment d'efficacité personnelle. Chaque progression, chaque objectif atteint dans le cadre sportif, renforce la confiance en ses propres capacités, un antidote puissant contre le syndrome de l'imposteur. Cela explique pourquoi l'engagement dans le sport est souvent associé à l'idée de sortir de sa zone de confort et de repousser ses limites.

 

S’intéresser aux thérapies cognitives pour une estime de soi renforcée

Au même titre que le coaching, face au syndrome de l'imposteur, les thérapies cognitives – ou TCC – peuvent s'avérer un outil précieux. Elles aident à identifier et à modifier les pensées négatives qui freinent l'estime de soi. En particulier, elles permettent de déceler les croyances limitantes et de les transformer en pensées positives, favorisant une vision réaliste de ses propres compétences. Il en résulte une meilleure estime de soi, une réduction du complexe de l'imposteur et l'envie d'oser davantage, de se surpasser. Incorporer le recours à une thérapie cognitive dans sa routine hebdomadaire peut ainsi constituer un pas déterminant vers la conquête de soi et le dépassement de ses propres limites. 



Complexe de l'imposteur

 

Pourquoi s’appuyer sur ses collègues ?

Chaque individu possède un potentiel unique, un potentiel parfois entravé par le cauchemar moderne que constitue le syndrome de l'imposteur. Comment alors puiser dans cette réserve d'aptitudes variées et intensifier la créativité au travail et l'innovation dans ce contexte où nous passons une bonne partie de nos journées ?

 

En s'appuyant sur une étude de Forbes parue en 2018, la promotion d’une forme de soutien social sur le lieu de travail ressort comme une solution majeure. Le mentorat, par exemple – tout comme le mentorat inversé –, sont des outils particulièrement efficaces pour lutter contre les effets néfastes du syndrome de l'imposteur :

  • Le mentor offre une oreille attentive et patiente lorsque les doutes commencent à s'installer.

  • Il dispense de précieux conseils sur la façon de naviguer dans le paysage complexe de l'environnement de travail.

  • Il fournit des encouragements constants et des éloges appropriés, confortant l'individu dans sa compétence et son importance au sein de l'équipe.

  • Il propose un modèle à suivre, en incarnant le succès possible malgré les défis et les difficultés.

  • Il facilite également les relations avec les collègues et développe un réseau de soutien, essentiel à l'équilibre émotionnel et mental.

 

La présence de ce soutien social, encouragée par un mentor de confiance, aide à déconstruire les barrières artificielles de l'insécurité et du doute de soi. Cette libération renforce à son tour la créativité et l'innovation, car l'employé peut finalement s'exposer et prendre des risques sans crainte persistante de jugement ou d'échec. Le soutien social valorise toutes les contributions, cultivant un environnement de travail enrichi par la diversité des idées et des perceptions. En fin de compte, c'est toute l’organisation qui en bénéficie, se transformant en un havre d'épanouissement, d'acceptation et de développement continu.

 

 

Quel plan d'action pour combattre le syndrome de l’imposteur ?

Pour construire un plan d’action efficace face à votre syndrome de l’imposteur, définissez-vous des objectifs atteignables, prévoyez d’adapter vos actions aux futures contingences, nourrissez-vous du feedback de votre entourage ou tenez un journal. Chacune de ces pistes est à explorer. Et pour les mettre en musique, faire appel à un coach professionnel certifié, expérimenté et reconnu est tout indiqué.

 

Des objectifs clairs et réalisables

Une remarque clé pour contrer le syndrome de l'imposteur consiste à promouvoir la définition d'objectifs mesurables et atteignables. Une stratégie efficace peut être de cibler de petits objectifs, ces derniers étant souvent plus accessibles et évitant ainsi le sentiment d'être submergé. Des objectifs plus ambitieux peuvent conduire trop tôt à un sentiment d’échec, tandis que de petites victoires régulières ont le potentiel de booster votre moral. Fixer des objectifs tangibles peut aussi aider à réaliser un suivi de votre progression, tout en offrant un regard objectif sur votre parcours, un point qui peut se révéler décisif lorsqu’il s’agit, par exemple, de réussir une belle reconversion professionnelle.

 

Un plan d'action adaptable

Il est tout aussi essentiel d'établir un plan d'action ajustable. Une flexibilité dans le formalisme du plan d'action offre l'opportunité de recentrer les efforts en cas de besoin, ou de renforcer les stratégies qui fonctionnent bien. Une stratégie efficace consiste à scinder les objectifs en tâches plus petites, à concevoir des « petits pas » permettant un suivi plus aisé et d’ajuster les tactiques au fur et à mesure de l’avancée de vos accomplissements.

 

Le feedback, un outil de progression

Demander un feedback est un autre point essentiel. Le feedback peut offrir un autre angle de vue, mettant en lumière les points forts ainsi que les domaines nécessitant des améliorations. La recherche de feedback peut se faire auprès de ses pairs, de ses clients, de ses supérieurs ou de ses mentors, son utilité étant de fournir des données précieuses et fiabilisées pour conduire votre évolution. Prendre en compte le feedback permet aussi aux personnes de découvrir ce qu'elles font de bien, renforçant leur confiance et réduisant les effets délétères du complexe de l'imposteur.

 

Tenir un journal de bord

La création d'un journal de bord pour suivre vos progrès peut constituer une vraie échelle sur le chemin du franchissement du syndrome de l'imposteur. Faire appel à une narration positive, construire son propre récit sur son parcours, en retraçant régulièrement les objectifs accomplis et les défis relevés, peut s’avérer une expérience enrichissante et aidante pour les personnes qui cherchent à combattre le complexe de l'imposteur.


Les bénéfices du coaching professionnel

Enfin, le recours à un coach professionnel peut être un véritable soutien sur ce chemin de lutte contre le syndrome de l'imposteur. Ce dernier offre un soutien individuel et une expertise précieuse. Avec une approche personnalisée et ciblée, il est susceptible de discuter avec vous de vos craintes, de vous aider à développer des compétences particulières et de vous suggérer des pistes adaptées à la situation unique qui est la vôtre. C'est un atout indéniable pour avancer, malgré les doutes, vers un sentiment d'appartenance enrichissant et de compétence bénéfique.

 







 

Comment choisir le bon coach professionnel pour dépasser le syndrome de l'imposteur ?

Même le plus grand des héros nécessite un guide. S'affranchir du syndrome de l'imposteur exige souvent un éclairage extérieur, un soutien de poids pour vous révéler pleinement. Un coach professionnel, qu’il se dédie à votre vie personnelle ou à votre vie professionnelle, peut ainsi être un vrai support dans ce voyage d'auto-découverte et d'autonomisation.

 

Un coach de vie professionnelle, pour être utile, doit démontrer une compréhension empathique de votre vécu et de vos défis. Il ne s'agit pas uniquement de connaissances théoriques, mais d'une compassion réelle qui aide à démystifier le sentiment de duperie. Ce guide doit également être en mesure de fournir des pistes de développement pratiques et applicables, adaptées à vos besoins spécifiques.

 

Mais comment trouver celui qui saura vous accompagner dans cette quête d'authenticité ? La sélection du meilleur coach professionnel pour vous s'effectue en accord avec vos exigences personnelles et en harmonie avec vos ressentis. En évaluant bien la relation de confiance potentielle que vous pourriez développer avec cette personne, vous devriez être à même de faire un choix éclairé.

 

Il est essentiel de rechercher un coach professionnel ayant de une expérience spécifique dans le travail avec des individus touchés par le syndrome de l'imposteur. Il ne s'agit pas du tout d'être dirigé, mais d'être compris, validé et encouragé à rejeter les auto-saboteurs intérieurs, tout en embrassant votre véritable valeur.

 

Qu'il s'agisse d'un éclaircissement sur votre parcours professionnel ou d'un soutien pour consolider votre confiance en vous, le bon coach professionnel saura apaiser vos craintes et vous motiver à suivre votre voie, débarrassé du fardeau des doutes qui ont pu vous entraver jusqu'ici. Grâce à lui, vous tirerez un trait sur votre syndrome de l’imposteur !

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